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Les ETF (ou trackers) sont la meilleure solution pour avoir une exposition dans un secteur en particulier. À cet effet, le luxe a été l’un des secteurs qui ont le mieux résisté à la crise de la COVID-19. Voici notre choix pour 2024.
Le GLUX – ETF Amundi S&P Global Luxury
Pour ajouter des valeurs du luxe dans votre portefeuille, le GLUX est le seul véritable ETF du secteur avec notamment une exposition aux plus grandes marques françaises.
L’ETF GLUX, de numéro d’identification international (ISIN) LU1681048630, est émis par la société de gestion Amundi Luxembourg SA. Il vise à répliquer les performances de l’indice S&P Global Luxury, composé des 76 plus grandes multinationales liées au secteur du luxe.
L’indice d’erreur de réplication de ce tracker est très faible, à 0,03 % sur 3 ans. Ce qui veut dire que l’ETF suit fidèlement l’indice de référence. Les frais de gestion prélevés sont seulement de 0,25 %.
Répartition des titres dans l’indice
Avec près de 120 millions d’euros d’actifs sous gestion, le GLUX est un ETF diversifié dont les valeurs qui le composent appartiennent à différents sous-secteurs dans le commerce de biens et de services. Cette diversification est aussi un facteur de solidité de ce tracker thématique.
Dans la , les 10 premières capitalisations pèsent près de 53 % de l’ETF. On y retrouve :
➡ De l’automobile, avec Daimler (Mercedes), Tesla et BMW.
➡ Des biens de luxe, avec LVMH et Richemont.
➡ Des spiritueux, avec Diageo et Pernod-Ricard.
Top 5 des actions de l’ETF : Tesla, LVMH, Kering, Daimler et Richemont.
D’autres secteurs sont aussi représentés comme l’habillement (Nike), les croisières (Carnival) ou l’hôtellerie (Las Vegas Sands).
La diversification est aussi établie sur le plan géographique. Les valeurs européennes pèsent pour 50 % du tracker, les États-Unis suivent avec 40 %. Enfin, on retrouve les valeurs asiatiques (Japon, Corée et Hong Kong) avec 8 % et l’Australie avec 2 %.
Les sociétés qui constituent le GLUX évoluent essentiellement sur des marchés de consommation cyclique (non essentiels). En plus de la diversification, il est aussi formé sur des facteurs de performance assez stables sur le long terme. En effet, la majorité des compagnies qui composent l’indice S&P Global Luxury sont des leaders dans leur secteur.
Ce sont des marques très bien établies qui génèrent des marges substantielles et qui ont l’avantage d’avoir une exposition sur les marchés émergents. Notamment en Chine où la croissance du secteur du luxe est soutenue depuis des décennies. L’Inde, la Russie et le Brésil sont aussi des marchés en croissance qui sont des débouchés pour l’essentiel des entreprises du GLUX.
Est-ce que l’ETF GLUX est éligible au PEA ?
L’admissibilité d’un titre au Plan d’épargne en Actions (PEA) est toujours un aspect important pour les Français qui envisagent d’investir en Bourse. Ceci est logiquement dû aux avantages fiscaux. Mais le tracker GLUX ne fait pas partie des titres éligibles au PEA.
Les raisons
Les avantages fiscaux dans le PEA reposent sur un certain nombre de conditions. Voici ce que dit la règle :
Un ETF est éligible au PEA quand au moins 75 % d’actions qu’il détient sont émises par des entreprises qui paient l’impôt sur les sociétés ou un impôt équivalent, ayant soit leur siège dans un pays de l’Union européenne, soit dans un autre État faisant partie de l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention fiscale avec une clause liée à la lutte contre la fraude ou l’évasion fiscale. Ce n’est pas le cas ici.
Les meilleures actions françaises du secteur du luxe
Les géants français du luxe occupent une position importante de ce secteur à l’échelle mondiale. Plusieurs d’entre elles se retrouvent d’ailleurs dans l’ETF GLUX. Passons en revue quelques-unes des meilleures valeurs du luxe.
1️⃣ Hermès
C’est l’une des maisons les plus prestigieuses du luxe en France. Fondée en 1837 par Thierry Hermès, la société Hermès se distingue par le fait que malgré une expansion à l’échelle planétaire, elle est restée une entreprise familiale.
Cette caractéristique lui a permis de conserver une forte authenticité dans ses produits : le savoir-faire artisanal reste au cœur de toutes ses créations. Hermès couvre tous les segments du luxe : maroquinerie sellerie, parfums, soies et textiles, horlogerie, vêtements et accessoires. Dans le monde, près de 300 magasins distribuent les produits de la marque.
Hermès en bourse
Ce positionnement particulier induit une option radicale pour la croissance interne et est soutenu par une bonne santé financière. C’est d’ailleurs une condition nécessaire pour résister aux différentes tentatives d’OPA dont Hermès a eu à faire l’objet. Le bénéfice et les dividendes par action de l’entreprise ont été en constante progression sur la dernière décennie.
L’indicateur le plus marquant de cette solidité financière est que sa trésorerie est supérieure à ses dettes. La seule ombre au tableau pourrait venir des risques liés à l’approvisionnement.
2️⃣ LVMH
Le groupe LVMH, créé en 1987, est le numéro 1 mondial du luxe. Il est assez représentatif du secteur et de l’ETF GLUX. LVMH s’est construite par la croissance externe en rachetant au fil du temps un très grand nombre de marques.
Marques
Il est ainsi présent dans un grand nombre de sous-secteurs du luxe :
➡ La maroquinerie est le secteur le plus important, représentant près de 40 % du chiffre d’affaires du groupe. Il est porté par les marques Louis Vuitton, Givenchy, Kenzo ou Céline.
➡ Les spiritueux et vins suivent avec les célèbres marques de champagne Dom Pérignon, Moët and Chandon ou le cognac Hennessy. Ce secteur apporte 10 % du chiffre d’affaires.
➡ Les parfums et cosmétiques, portés par un large portefeuille de marques comme Christian Dior et Guerlain, contribuent pour plus de 10 % du chiffre d’affaires.
➡ Enfin, les montres et bijoux constituent le dernier secteur important avec environ 9 % du chiffre d’affaires. LVMH possède Hublot, TAG Heuer ou encore le joaillier Bulgari.
Perspectives
Avec près 4910 magasins dans le monde, le groupe LVMH a une envergure internationale qui se ressent dans la répartition géographique de son chiffre d’affaires. Ses principaux marchés sont l’Asie et les États-Unis.
3️⃣ Kering
Le principal concurrent de LVMH à l’échelle mondiale est aussi une entreprise française. Elle est bien plus ancienne, créée en 1962 par François Pinault. Au départ dénommée Pinault SA, elle sera appelée PPR (Pinault-Printemps-Redoute) puis devient Kering.
Marques
Cette évolution des dénominations du groupe correspond en parallèle à une croissance par acquisition et au centrage des activités sur le luxe, avec un tournant en 1999 avec l’achat de Yves Saint-Laurent et de Gucci. Les produits de luxe et les articles de sports sont les principaux secteurs dans lesquels se déploie Kering.
Le premier secteur représente près de 70 % du chiffre d’affaires du groupe avec les marques Gucci, Bottega Veneta, Yves-Saint-Laurent, Alexander McQueen, Balenciaga ou Brioni.
Puma, Volcom et Electric sont les marques de sport du groupe.
Perspectives
Tout comme son concurrent LVMH, le groupe Kering réalise son chiffre d’affaires aux quatre coins du globe. Mais avec 2 différences sensibles dans la répartition géographique : l’Europe est le premier marché de Kering (environ 40 %), et le groupe a pu développer une présence en Afrique et en Amérique du Sud.
Les finances de Kering sont solides. Le groupe s’appuie de façon efficace tant sur la croissance organique que sur des acquisitions stratégiques. Néanmoins, le marché principal de Kering reste l’Europe dont la croissance n’est pas aussi soutenue que celle des marchés émergents.
4️⃣ L’Oréal
L’Oréal est le plus grand groupe de cosmétiques au monde. Ses produits se retrouvent sur tous les sous-segments du secteur des cosmétiques : peaux, maquillage, cheveux et coloration, parfums et eaux de toilette.
Marques
On peut diviser les marques de L’Oréal en deux segments :
➡ Les produits cosmétiques grand public qui représentent environ 47 % des activités du groupe : Dark and Lovely, Garnier, Maybelline New York ou L’Oréal Paris.
➡ Les produits cosmétiques de luxe avec 32,5 % de l’activité totale : Lancôme, Yves Saint-Laurent, Cacharel ou Ralph Lauren.
Le reste du portefeuille de L’Oréal se retrouve sur les produits pour professionnels (L’Oréal Professionnel, Carita, Baxter ou Matrix) ou sur la ligne « Active » du groupe avec des marques comme Vichy ou Laroche-Posay.
Perspectives
Quatorze sites dans le monde se chargent de la production tandis que la distribution des produits est assurée par une multitude de canaux : des pharmacies ou parapharmacies aux salons de coiffure en passant par la grande distribution.
La force du groupe repose sur plusieurs leviers : l’innovation, les acquisitions stratégiques à fort potentiel, une segmentation réussie avec une présence forte tant sur le luxe que sur le marché grand public et une croissance dynamique à l’international.
Action Chanel : bientôt une introduction en bourse ?
Dans ce tableau des valeurs boursières du luxe français, un nom bien connu du grand public reste absent : Chanel. En effet, le géant de la haute couture reste encore loin des marchés boursiers. Chanel SA est détenue à 100 % par deux frères, Alain et Gérard Wertheimer.
Cette situation est surprenante d’autant plus qu’on a pu récemment avoir des informations sur la santé financière de Chanel. Avec un chiffre d’affaires évalué à 8,3 milliards, Chanel est la deuxième marque la plus vendue derrière Louis Vuitton. Elle devance donc Gucci et Hermès qui elles sont cotées.
Néanmoins, Philippe Blondiaux, directeur financier chez Chanel a affirmé dans une sortie médiatique qu’aucune introduction en Bourse n’était pas envisagée.
Pourquoi investir dans les valeurs boursières des entreprises du luxe ?
Le secteur du luxe est l’un de ceux qui résistent le mieux aux crises du 21e siècle. Il est en constante croissance depuis deux décennies : les volumes de ventes en dollars s’établissent pour 1999, 2009 et 2019 respectivement à 98 milliards, 147 milliards et 281 milliards.
Investir dans le luxe est donc un bon choix, notamment en ciblant les groupes diversifiés. Si toutes les entreprises du secteur peuvent bénéficier de la croissance des marchés émergents, de leur classe moyenne ainsi que du pouvoir d’augmentation des prix inhérent au secteur du luxe, les acteurs diversifiés ont des marges opérationnelles beaucoup plus grandes que les acteurs monomarques.